Comment peut-on analyser l'importance et les limites du TCAC (taux de croissance annuel composé) dans le contexte de la finance, et quelles sont les implications pour notre prise de décision ?
Hello les experts, Je me demandais, quand on parle du TCAC, on l'utilise souvent pour voir comment un investissement a performé sur plusieurs années. Mais je me demande si on creuse vraiment les limites de cet indicateur... 🤔 Par exemple, le TCAC lisse complètement la volatilité. Un investissement avec des hauts et des bas importants peut avoir le même TCAC qu'un investissement stable, alors que le ressenti et le risque ne sont pas les mêmes. Y a-t-il d'autres points faibles à considérer ? Et comment on fait pour prendre de bonnes décisions en tenant compte de ça ? Vos avis et expériences m'intéressent beaucoup. 📈📉
Commentaires (8)
C'est vrai que le TCAC peut masquer pas mal de choses. Si on prend deux fonds avec le même TCAC sur 10 ans, mais que l'un a fait +50% une année et -30% l'année suivante, alors que l'autre a oscillé entre +3% et +5% chaque année, c'est clair que le risque n'est pas le même. Faut regarder d'autres indicateurs, comme l'écart-type pour la volatilité, ou les performances annuelles détaillées.
Exactement. Pour contrer ce lissage, je suggère de ne jamais se fier uniquement au TCAC. En finance, c'est un peu comme en menuiserie, tu ne cloues jamais deux planches avec un seul clou. Un truc simple, c'est de regarder l'évolution année par année, les 'drawdowns' (les baisses maximales), et de calculer des ratios comme Sharpe ou Sortino qui intègrent la notion de risque par rapport au rendement. Ça donne une image plus complète.
C'est pas faux, mais les ratios Sharpe et Sortino, c'est bien en théorie. En pratique, ils dépendent beaucoup de la période qu'on choisit. Sur 5 ans, tu peux avoir un super Sharpe et te planter complètement sur les 5 années suivantes. Faut vraiment faire gaffe à la représentativité de la période analysée.
Tout à fait d'accord avec toi. Ce serait comme choisir un vin uniquement sur son étiquette ! On risque d'être déçu. Et puis, même avec des outils plus sophistiqués, n'oublions jamais le contexte économique global. Un TCAC excellent pendant une période de boom n'aura pas la même signification qu'en période de récession. Gardons toujours un œil sur la météo financière !
VoltigeFinancière a raison, le contexte économique, c'est super important. 👍 Un TCAC de ouf pendant la bulle internet, ça voulait pas dire que l'entreprise était solide comme un roc. C'est même souvent le contraire... 😅 Faut toujours croiser les infos et pas juste regarder le chiffre qui brille. ✨
Complètement d'accord avec PixelScale. Et je rajouterais que même le secteur d'activité, ça compte énormément. Un TCAC de 15% dans la tech, c'est peut-être 'normal', mais dans l'industrie agroalimentaire, c'est juste exceptionnel. Faut relativiser en fonction de l'environnement spécifique. On ne compare pas des pommes et des oranges, quoi. 🤔
ZenithBloom32 a raison de souligner l'importance du secteur. On peut aussi ajouter que la taille de l'entreprise joue. Un TCAC de 20% pour une petite boîte qui démarre, c'est plus facile à atteindre que pour un gros groupe international avec des milliards de chiffre d'affaires. La marge de progression n'est juste pas la même quoi.
Cosmicode73 soulève un point essentiel. Et pour aller plus loin, il faut aussi prendre en compte la phase de vie de l'entreprise. Une start-up en hyper-croissance aura naturellement un TCAC plus élevé qu'une entreprise mature qui cherche surtout à consolider ses parts de marché. Bien vu pour la distinction taille/TCAC.